J’utilise Zotéro depuis un an et si sa prise
en main est un peu fastidieuse au début,
il faut bien admettre que sa maîtrise nous fait gagner un temps précieux par la
suite. Il n’y a pas d’histoire sans référencement et la gestion des
bibliographies, des notes infrapaginales, des sources écrites, des citations,
bref de tout ce qui fait la « scientificité » de notre travail (en ce
qu’elle permet le jugement des pairs) est un travail particulièrement
fastidieux surtout si nous voulons le mener avec rigueur. Zotéro le permet et
je vais en présenter certains aspects. Pour la présentation générale et ses
différentes fonctionnalités visionner le clip sur Zotéro.org.
Tout d’abord, il est nécessaire de
faire tourner Mozilla firefox avant de lancer zotéro standalone. Comme
j’utilise deux ordinateurs, un fixe et un portable, j’ai eu des problèmes de
synchronisation au début et les exportations ne sont pas commodes. La solution
que je recommande et d’installer firefoxportable sur une clé USB et paramétrer Zotéro pour créer le répertoire
sur la clé. Plus de problème depuis, Zotero est disponible partout !
Il
est nécessaire ensuite d’installer un plugin sur Firefox pour
« aspirer » les références en un clic. Veiller toutefois à contrôler
que tous les champs soient correctement référencés, on a parfois des
surprises. Cette facilité d’accumuler les références peut se révéler un piège à
la longue. La profusion nécessite un travail de classement. Et le travail de
hiérarchisation ne semble pas possible avec Zotéro : dommage qu’il n’y ait
pas un système de favoris ou de marqueurs….
Pour la bibliographie concernant mon mémoire, j’ai commencé par créer
des collections par thèmes. La difficulté est que bien des ouvrages couvrent
différents domaines et que s’il est aisé de référencer le même ouvrage dans différentes
collections, dès que l’on édite une bibliographie cela génère des doublons.
Aussi la meilleure solution me semble t-il est de rassembler les références sur
un thème large (par exemple « Cameroun ») et de taguer chaque
référence (marqueurs) ce qui permet de les retrouver rapidement (par
exemple : politique, fait religieux, anthropologie, histoire urbaine, histoire
militaire, ouvrages généraux, UPC, Yaoundé, Bamiléké, Ewondo ect…). Une autre solution consiste à marquer
les ouvrages « connexes ». D’autre part, il me parait important de
distinguer les références lues et immédiatement disponibles pour les notes infrapaginales,
des références à consulter ultérieurement. Aussi j’ai crée une collection
« à consulter » et qui constitue en quelque sorte un programme de
travail.
Le
plugin pour Word est bien utile et remplace la fonction « insérer une note
en bas de page ». Mais on peut toujours procéder par glisser-déposer. Malheureusement
on ne peut pas faire apparaître les champs comme on le voudrait dans les
citations, ces derniers étant sélectionnés à l’avance. Par exemple, je référence aussi mes archives
sur Zotéro (sources primaires, orales, imprimées…) mais il est impossible de
faire apparaitre la côte de l’archive bien que le champ existe. Astuce : copier-coller
la côte (complète !) dans le champ « auteur ».
Il
y a tout de même des problèmes dans l’édition. D’abord le choix des styles,
anglo-saxons pour la plupart. Il faut aller chercher et importer des styles
francophones sur des sites d’utilisateur. Pas commode ! Par défaut,
j’utilise « infoclio francophone ». Mais le vrai souci est que parfois
les citations apparaissent avec une
majuscule au début de chaque mot. Une perte de temps pour rectifier…
Il
y a un aspect que je n’utilise pas et qui mériterait sans doute que l’on s’y
arrête, c’est le système d’annotation. A vos plumes … je cherche à intégrer mes
annotations réalisés sous PDF. Pour cela il faut la version pro payante que je
suis en train d’évaluer.
Une dernière chose importante : en créant
un groupe Zotéro vous pouvez partager vos références (le mien s’appelle
« politisation et réseaux au Cameroun 1944-1962 ») et les consulter
directement sur le net, votre standalone étant automatiquement synchronisé avec
le site. J’ai déjà trouvé un site similaire « histoire du Cameroun »
et pu ainsi télécharger des références et des PDF intéressants.
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