Hi Folks ! I’m back from Africa. Time’s up to get cracking. Ma première contribution va traiter de l’utilisation de différents
logiciels classiques dont la suite bureautique Microsoft dans le traitement et
l’exploitation d’un grand nombre d’archives numérisées. Plusieurs chercheurs rencontrés
en France et au Cameroun ont montré leur intérêt pour la technique que j’utilise.
Un constat tout d’abord, si tout le
monde ou presque est familier avec ces logiciels, nous n’utilisons en général
qu’une faible partie de leurs puissantes fonctionnalités. Pourtant, j’ai
tendance à penser d’une bonne maîtrise de quelques logiciels de base vaut mieux
qu’une prise en main souvent laborieuse de petits logiciels spécifiques à la
durée de vie souvent limitée. On y gagne en efficience (temps +
efficacité !).
Le recours à l’informatique dans mon
cas s’imposait. Il n’est pas nécessaire d’être grand clerc pour comprendre que
mon projet de mémoire sur le Cameroun colonial allait nécessiter des
déplacements. Les sources sont éparpillées en différents lieux très éloignés
les uns des autres : Paris, Aix en Provence et Yaoundé. Au vu des
contraintes familiales, financières et professionnelles, il était clair que je
ne pouvais pas exploiter les archives in situ. Il me fallait adopter des
techniques modernes d’archivage par numérisation à l’aide d’un appareil photo
numérique, d’un pied, et de quelques bons logiciels pour convertir les lourds
fichiers JPEG en PDF correctement indexés par côte (Un PDF par cartons). La
frustration qu’il y avait à ne pas étudier directement les documents
originaux est compensée par les
facilités de la consultation sur ordinateur. Mais comment gérer efficacement
l’accumulation de quelques 3000 clichés de documents d’archives?
Lors du dépouillement des archives; le
tri sélectif des documents est fondamental et permet ensuite de gagner beaucoup
de temps à la consultation. Malheureusement,
faute de temps, nous devons souvent nous contenter d’une lecture rapide en
diagonale pour saisir la pertinence de tel ou tel feuillet. Une fois les lots
constitués, nous pouvons passer à la numérisation : le pied garantit une
stabilité du cadrage et il devient aisé de prendre une photo toutes les 3 ou 5
secondes. Il est impératif de régler l’appareil photo sur le mode « documents »
et de choisir la meilleure résolution même si le JPEG est lourd. Une fois les
fichiers récupérés sur l’ordinateur, je les ouvre avec Microsoft Picture
Manager qui permet un traitement par lots : il est ainsi aisé de
réorienter les photos et d’améliorer le contraste en un clic. Ensuite on fait
un clic droit sur le lot de clichés sélectionnés qui permet de les basculer sur
Microsoft Powerpoint obtenant ainsi une photo par page.
Il suffit ensuite d’exporter le
document en PDF. Nous effaçons alors le
PowerPoint et toutes les photos qui ne servent plus à rien. Le fichier PDF est léger ; aisément
consultable et la qualité des photos optimale pour la lecture.
Lors de la lecture des PDF (de loin le
plus gros du travail), j’utilise l’outil d’annotation d’Acrobate Reader pour
mes prise de notes qui seront autant de marques pages. Il est réellement dommage que nous ne
puissions pas exporter les commentaires seuls. Les conseils sont les bienvenus.
Au niveau méthodologique, l’éclatement
des sources écrites, leur caractère incomplet et lacunaire, le fait qu’il n’y
ait quasiment aucune série complète qui vienne éclairer certains points,
complexifie la tâche du chercheur et l’oblige à gérer l’accumulation d’informations
très disparates (c’est surtout vrai pour les archives camerounaises qui sont
peu ou mal classées). Le travail d’indexation
par les commentaires (ou mots clés) ne suffit pas. On risque de se noyer devant
la masse des informations. Il faut sélectionner, hiérarchiser les données en
un système de prises de notes qui se doit d’être à la fois
pratique et facilement exploitable mais aussi pertinent, c'est-à-dire qui
permette de donner une cohérence à l’ensemble.
A cet effet, Microsoft One note (http://office.microsoft.com/fr-fr/onenote/) est un intéressant outil de prise de note
multimédia et multi sources. C’est un fait un classeur où on peut créer autant d’onglets
et de sous-onglets que l’on veut, correspondant chacun à une thématique. Mon
plan de mémoire se retrouve peu ou prou dans l’organisation du classeur mais je
conseille d’organiser avec des thématiques plutôt que des titres et sous titres
de sections toujours sujet à remaniement ( j’ai fait l’erreur !). Je peux
dans chaque feuillet inclure du texte, des captures d’écrans, les commentaires
d’archives, des photos, des vidéos, des liens hypertextes, des références
bibliographiques (avec Zotéro), des questionnements divers… qui seront autant
de points d’appuis pour la rédaction du mémoire. L’explorateur de documents est
précieux : un fait particulier, une date, un personnage, un lieu, peut
être retrouvé en quelques secondes.
A bientôt…
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